escroquerie plombier

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il y a quelques mois, Arnold (le nom a été changé) a été confronté à une arnaque.
Intéressé par un coffret de disques Blu-Ray des studios Pixar,
il craque quand il voit le prix :
les dessins animés sont vendus 65 euros, contre 150 euros dans le commerce.
"Je n'ai pas réfléchi. Je me suis dit que si ce n'était pas moi qui le prenais,
ce serait quelqu'un d'autre"

En confiance, il envoie l'argent au propriétaire du coffret. Mais une semaine après ,
toujours rien. Inquiet, il tape le nom du vendeur sur Internet
et découvre un forum sur lequel d'autres internautes se plaignent de l'individu.

Mais, convaincu que les autorités ne feront rien pour un préjudice
de 65 euros, Arnold décide de ne pas porter plainte.

De son côté, le vendeur indélicat continue d'officier sur la toile.
Afin d'entrer en contact avec lui,
nous avons répondu à une de ses annonces.

Contre toute-attente, il a accepté de s'exprimer,
de manière anonyme. Derrière ses escroqueries se cache un jeune homme
de 18 ans qui a arrêté les études et ne travaille pas.
Depuis un an et demi, il pratique 'l'arnaque à l'annonce fictive'. DVD, jouets...
Cet annonceur ne possède aucun des objets qu'il met en vente.


Là où d'autres sites demandent des coordonnées bancaires pour s'inscrire,
les mesures de sécurité minimales exigées par Le Bon Coin
sont une aubaine pour des escrocs comme lui.

Seule une adresse mail valide lui est demandée pour publier son annonce.
Et pour se faire payer, il ne révèle pas sa véritable adresse
par peur que ses victimes viennent lui demander des comptes.

Il utilise une boîte aux lettres abandonnée située
dans un immeuble d'une commune voisine.

Plusieurs fois par semaine, il s'y rend pour récupérer ses paiements
sous forme de mandats cash,
qui lui permettent d'aller retirer l'argent dans une agence de La Poste